A nouveau, je romps avec mes habitudes : un guide organise pour moi les quelques jours que j’ai passés dans le delta du Sine Saloum.
Pas n’importe qui : Benoît Warnotte, un guide belge installé au Sénégal depuis plusieurs années. Benoît connait bien la région du Siné Saloum dans laquelle il s’est investit, en participant à la construction d’une école, à Djifer, une classe pour commencer et jusqu’à 8 classes. L’école porte son nom et accueille plus de 450 enfants.
Nous partons de M’bour.
M’bour où, bien sûr, je passerai du temps au retour de la pêche, chassé-croisé de pirogues, certaines prennent le mer, les autres reviennent pleines à craquer.
Sous une apparente pagaille, l’activité est bien organisée, les poissons négociés par les restaurateurs et les grossistes, sont déposés dans les camions réfrigérés, les caisses destinées au marché sont mises de côté, les poissons les moins nobles sont triés et découpés pour être séchés et conservés… certains sont cuits sur place pour le repas des pêcheurs venus de loin…des kilos et des kilos de poissons trouveront preneur… et c’est comme ça tous les jours…
A M’bour, je suis prise en charge par Omar qui me servira à la fois de guide et de chauffeur.
La route vers le Sine Saloun passe par Joal-Fadiouh, une île formée de coquillages. l’accès se fait par une passerelle en bois mais nous ne nous y arrêterons pas.
C’est chez Lucie que nous déjeunons, après avoir ramassé les huitres sur la plage, en plein soleil. Je crains un peu de les manger mais Lucie les fera griller au feu de bois. Je dois dire que je n’aime pas tellement ça, cependant je préfère cela à les manger crues.
Après le déjeuner, un petit coup de main !!
La route à l’arrivée à Palmarin est superbe, sol rouge, lacs bleus…
C’est là que nous passerons la nuit avant d’arriver demain matin dans le delta du Sine Saloum.
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