A la lecture du Lonely Planet, il semble qu’il n’y ait pas grand’chose à faire à Granada. Ce sera donc Managua.
Ou nous arrivons en venant de El Transito.
Déception au premier abord. La ville ressemble un peu à San Jose. Petites maisons sans charme et sans intérêt, retour du fil de fer barbelé. L’hôtel n’est pas terrible non plus. Bref, la première impression n’est pas géniale.
Nous tournicotons pour trouver un soda un peu sympa pour dej, et nous ne trouvons pas..Nous aterrissons dans une sorte de centre commercial. Bref, deuxième impression pas géniale.
Il n’y a pas vraiment de centre à Managua, plutôt des quartiers. Nous décidons d’aller dans le quartier des monuments l’après-midi. Ça devrait être mieux.
Nous passons devant de beaux bâtiments pour y aller : ce sont 2 ministères. Juste en face, de l’autre côté de la rue, il y a les ranchitos (favelas). Je ressens une ambiance assez lourde.
Et puis, nous sommes dans le quartier des monuments. Architecture totalement différente, grands bâtiments austères et mal entretenus, genre architecture communiste. Pas un chat, l’ambiance est encore plus lourde. Nous allons au théatre, fermé. Nous allons jusqu’ à un port aménagé sur le lac. Encore plus lourd et limite sordide.. cette voiture verte ne vient-elle pas de passer déjà deux fois à côté de nous?.. Bref, la troisième impression est mauvaise.
Demi-tour. Nous passons devant une basilique carrément en train de devenir une ruine, pas protégée, c’est même dangereux. Pleins de bonne volonté, nous allons au musée. Et là, nous craquons! Nous ne resterons pas un jour de plus, c’est au-dessus de nos forces, des miennes en tout cas.
Nous relisons le guide, c’est bizarre quand même. « Managua est une ville que les gens fuient au premier abord, mais quand on approfondit, on trouve les charmes et patati et patata.. »
Pour notre part, nous ne prendrons pas le temps d’approfondir. Nous négocions notre départ de l’hôtel qui nous rend une partie de notre argent et nous repartons de là, pour Granada.
Pour notre plus grand bonheur.
Nous arrivons dans une ville qui ressemble un peu à Leon, colonniale, charmante.. Et nous faisons un diner d’enfer!
Excellente décision, de celles que j’adore et qui me donne le sentiment d’être libre.
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