Pour aller dans le désert de Lompoul, nous partons de Dakar; rendez-vous au lac Retba, plus connu sous le nom de lac rose, dû à la couleur de son eau à certaines heures de la journée.
Depuis le lac rose, nous suivons l’océan vers le nord. Je sais, ce n’est pas très écolo ni dans mes habitues de rouler en 4×4 sur la plage.
Je reconnais que l’expérience est plaisante. Sur des dizaines de kilomètres, nous roulons entre ciel, sable et mer, nous ne voyons personne, à peine croisons-nous quelques bateaux de pêche posés sur le sable.
Au milieu de nulle part, nous nous arrêtons : baignades et pique-nique aux allures de Robinson. Pris de folie, nous faisons des ronds dans l’eau, des éclaboussures… de vrais enfants !
Le désert de Lompoul est un vrai désert de 18km2.
En comparaison du Sahara et de ses 9 millions de km2, c’est une puce. Cependant, une fois qu’on y est, rien ne le différencie d’un autre désert, du sable – aux couleurs magnifiques – où que le regard se porte, et des dunes assez hautes.
Nous passons la nuit dans un campement, lits sous la tente et salle de bains en plein air… et sans eau, l’adduction est en panne. Par chance, nous aurons droit à un seau rempli d’eau pour nos ablutions. Bien sûr nous aurons un bon dîner, des danses et des chants et nous passons une très bonne soirée.
Pour moi la magie de ces lieux, c’est le silence, presque dérangeant et la douceur de la nuit qui nous apaise; puis la magie du lever du soleil, qui porte à la spiritualité et à la gratitude.
Nous revenons par la savane.
Nous dessinons notre propre route, attrapant l’une ou l’autre des pistes qui s’offrent, nous traversons les villages, longeons les champs récoltés. Les fleurs de bissap maculent la voiture de rouge. A chaque village, sa mosquée, sa place, son arbre sous lequel on imagine les réunions, le soir autour des anciens, les cases et leurs toits de palme.
Et maintenant, en route vers Saint-Louis !
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