Et pour faire plaisir à Christine, toujours en deuxième classe, sans air conditionné cette fois, et les fenêtres à barreaux…. siège réservé! et train à l’heure au départ et à peu près a l’arrivée.
Haridwar, une des 7 villes saintes d’Inde, Benares en est une autre, interro la prochaine fois pour les 5 autres. Le voyage à côté de canadiens et derrière moi des français. On partage le rickshaw à l’arrivée avec les français, nickel. La ville a l’air sympa, animée, gaie. J’avais choisi un hôtel sur le Gange, de petites cahuttes en bois, je trouvais ça amusant. En fait de cahuttes, c’était un hôtel archi normal, sauf que le prix a doublé entre le guide et la réalité, je négocie un peu. C’est dommage, tous les prix ont été réévalués au 1er oct.!! Je ressors diner, ne trouve pas de resto. Je rentre à l’hôtel et il me font un riz avec des légumes, pas mal. J’ai ma petite table au bord du Gange et derrière moi, il y a des gens qui jouent de la musique et qui chantent, c’est doux, c’est très agréable.
Le lendemain, je retrouve ces gens au petit dej. Des polonais. Gentiment, ils m’invitent à leur table. Ils sont onze (dont 2 hommes) et partent pour Gangotri, pour un trekking. Pas n’importe quel trekking, ils vont rencontrer un disciple de Sai Baba. Sai Baba est un avatar – pour les non inities, un avatar est un dieu sur terre- une dizaine de jours de marche.
Moi, je reste sagement à Haridwar.
Haridwar est une ville sainte, disais-je, dans laquelle tout indien devrait venir au moins une fois dans sa vie. Bien entendu, ils se baignent dans le Gange. Il y a une drôle d’atmosphère, c’est à la fois émouvant et joyeux. Les gens se baignent hommes en slip, femmes habillées mais on voit bien souvent leur poitrine dénudée, ce qui est très étonnant. Ils rasent la tête des enfants.Ils sont en groupe, en famille. C’est très gai et en même temps, c’est bourré de mendiants, d’ handicapés, de mutilés,etc
En dehors de cela, je n’ai pas trop aimé la ville, d’autant plus que l’après-midi, j’ai fait un safari, qui s’est avéré être une ballade en jeep dans la nature, le foutage de gueule à l’état pur. Un moment sympa quand même parce que j’ai beaucoup insiste, petite promenade à dos d’éléphant. Globalement, gens pas très sympa, mais en fait je me suis rendue compte après coup que souvent ils ne parlent pas anglais et donc ils ne comprennent pas.
Le soir, bus pour Rishikesh a une vingtaine de km de là. Rock and roll, la montée dans le bus. Il n’y a pas de guichet et il faut demander pour savoir ou on le prend et la réponse, bien sur, vous la connaissez : il arrive. Sauf qu’à un moment il arrive, que vous, vous ne le reconnaissez pas, que les gens se précipitent et qu’il faut aussi y aller. Bon, je suis montée dedans et le gentil chauffeur m’a fait asseoir sur le coffre à côté de lui. Favoritisme.
La suite une prochaine fois, je ne sais pas quand car je pars demain pour un bled de montagne aux sources du Gange.
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