Petite virée dans les nuages
Mais voilà, le train vers les nuages n »existe plus.. il faut prendre une excursion.. eh bien soit, j »en profiterais pour aller voir les grandes salinas et un joli village.
Vendredi matin, 7h pétantes, j »attends la voiture aui doit venir me chercher. 7h10, personne, 7h20, personne et je vois les comionettes de touristes partir les unes après les autres, les concurrents de celui que j »avais choisi… 7h 30 personne.. je commence à douter de mon choix.. arnaque?
7h45, victoire! j »avais oublié que j »étais en Amérique du Sud!
Arrive donc Flavio, chauffeur-guide, accompagné de Carolina, de Buenos Aires et Brandon, de Seattle.
Et il commence à nous expliquer que nous ferons l »excursion, certes mais dans l »autre sens, car avec les nuages qu »il y a on ne verra rien dans la « Quebrada del Toro »: Deuxième doute: le train vers les nuages, est-ce que ce ne serait pas dans les nuages?
Donc, pour commencer, la route n »a aucun intèrêt et on peut dormir: Ce que s »empressent de faire mes 2 compagnons..cooooool. J »en profite pour examiner la voiture, pas trop de jeu dans le volant, une tendance à tirer à gauche , peut-être mais bon convenable dans l »ensemble. Mais, que vois-je ? l »ami Flavio ne serait-il pas aussi en train de s »endormir? je m »agite et lui pose des tas de questions, ca va, il a l »air vif. A un moment, il prend des feuilles dans sa poche et commence à les prendre dans sa bouche.
A « ce ne sont pas des feuilles de coca, par hasard?!
F « si, si, ici, c »est autorisé. C »est contre la fatigue, contre la faim et ca fait digérer!
Ah alors, si c »est bon pour tout..
Nous prenons un café, ce qui me permet de faire connaissance avec les 2 autres et à partir de là, tout change. Un paysage magnifique, nous arrivons au « cerro a las 7 colores », le mont aux 7 couleurs et nous arrêtons dan un village charmant : Humamarca: les gens sont de type complètement andin, ici.
Ensuite, nous montons jusqu »à 4000 m d »altitude aux grandes Salinas, une étendue de sel (exploitée) de 70 km2: C »est d »une beauté.. et le silence… comme la neige…
Reprise de l »expédition pour aller déjeuner dans le village le plus pauvre de l »argentine. Déjeuner qui nous coûte bien évidemment la peau des fesses : environ 5 euros! Ici, la vie est si dure, altitude, travail à la mine, une femme pour 7 hommes ( non, apparemment, ce n »est pas la joie pour elles) que les gens sont physiquement différents avec, en particulier un cage thoracique plus développée.
Retour par le chemin du train vers les nuages, effectivement, c »est très beau et effectivement, à cette heure-là, on y voit qqchose. Bravo Flavio!
Comme vous voyez, je ne suis pas trop à plaindre…
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