C’est vrai que ça fait longtemps. Problème de connexion internet.. impossible d’utiliser affinitiz.. bon me revoilà donc…
Je vous ai laissé à Esperance, avant de prendre mon train pour rejoindre Martin.
D’Esperance, je devais prendre le bus pour rejoindre Kalgoorlie, ville des mines d’or. C’est là que je récuperai le train.
Départ en fanfare d’Esperance car j’ai vu mon bus me passer sous le nez. Eh non, contrairement à ce qu’on pourrait croire, je n’étais pas en retard, simplement à un mauvais arrêt de bus. Panique à bord car il n’y a pas d’autre moyen de transport ce jour-là.. Heureusement, le bus est parti il y a peu de temps, je mets le feu au Visitor’s center, ils essaient de joindre le chauffeur du bus tandis que je saute dans un taxi à la poursuite du bus. Le central du taxi nous avertit par radio que le chauffeur nous attend au premier arrêt. Sympa!
J’arrive à Kalgoorlie pour dej. Cette ville fait penser à une ville de western. Une rue principale et une qui croise, des bâtiments de western, des mineurs qui vont dans les bars à la sortie de la mine boire des bières servies par des serveuses en toute petite tenue (je frime, je ne l’ai pas vérifié, je l’ai lu dans le guide.. j’ai seulement vu des mineurs en tenue de travail rentrer dans un bar, lequel bar était très fermé), des bordels que l’on visite..
Tout ce qui se visite est en dehors de la ville. L’après-midi va être longue, il fait chaud et lourd. En désespoir de cause, je finis par aller boire une bière dans un club de boules (une sorte de bowling en plein air) et me faire expliquer le jeu et la forme des boules par 3 joueurs. Très difficile ce jeu, les boules ne sont pas rondes…
Minuit, l’heure de grimper dans le train.
Merveilleux, j’ai 2 sièges pour moi toute seule, qui s’inclinent relativement pas mal.
Le lendemain, je suis totalement dégoutée car, même si je dors dans les sièges, j’avais bien l’intention d’aller me faire des bouffes au wagon-resto, – que faire d’autre dans un train ?- Que nenni! on ne se mélange pas, les pouilleux restent avec les pouilleux.. la bouffe de la dernière classe..
Je me contenterai du paysage, pour mon plus grand bonheur..
Des paysages sans fin, des couleurs variant du jaune pâle, du doré, du rouge, du pourpre.. le plus beau au lever et au coucher du soleil. Ces immensités sont sublimes, le monde est sans fin…
De temps en temps au milieu de nulle part, on voit une piste près ou loin du train, d’autres fois, on voit des rails, parallèles ceux-là à la voie ferrée actuelle..
Un seul arrêt de jour, dans une « ville » de 5 maisons + une gare, une école et un magasin de souvenirs. Il fait 35 degrés, c’est horrible. Le vent est fort et chaud, personne ne trainera vraiment en dehors du train. C’est difficile de penser que des gens vivent là tout le temps. J’apprendrai après que l’école sert aux minorités qui vivent dans le désert, des aborigènes.
La deuxième nuit se passe tranquillement.
Et le matin arrivée à 7h à Adelaïde où je retrouve mon petit Martin chéri, venu me chercher dans sa belle automobile, une mitsubishi Magna, s’il vous plait!
Il est en pleine forme et je suis bien contente.
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